Du côté des indices sectoriels européens et des valeurs françaises
A l’instar des indices majeurs, la quasi-totalité des indices sectoriels ont des performances en territoire négatif, excepté pour le secteur Media qui enregistre la seule performance positive du tableau.
La première place du classement revient donc logiquement au secteur media avec une variation de 0,6% contre -0,5% le mois dernier, avec les excellentes performances en cette période de baisse de Sky (+27,29%) sujet à une OPA et de Publicis Groupe (+11,42%). La seconde place du podium revient au secteur du tourisme (-1,1%) ce qui est relativement neutre dans le contexte actuel. Et la troisième place revient à l’assurance qui grimpe d’une place (-1,7%).
Les secteurs composant le milieu de tableau enregistrent des fluctuations entre -2% et -4%, avec par exemple le secteur bancaire (-3,6%), les ressources de base (-3,4%), la chimie (-2,8%)… Les derniers secteurs avec des performances négatives au-delà de -4% sont : le secteur des utilities qui reste à la peine (-4,3% contre -2,6% le mois dernier), l’automobile, dégringolant depuis la première place (-4,5% contre +8% le mois dernier), pouvant être expliqué par la chute de VALEO (-15,81%) et de Volkswagen (-8,98%). Vient ensuite l’immobilier qui poursuit sa chute (-4,3%), avec par exemple les différentes baisses d’Icade (-8,88%), Hammerson (-9,33%) ou Gecina (-8,33%). Les investisseurs ont continué à redouter une hausse des taux au cours es dernières semaines. Terminant dernier avec un repli de -6,6%, le secteur des biens de consommation est particulièrement touché. Il est marqué par les performances négatives de British American Tobacco (-10,86%), ou Reckitt Benckiser Group (-15,10%). Ces valeurs sont pourtant réputées défensives.
Du côté des indices boursiers internationaux
Ce mois de février marque une réelle rupture par rapport au mois précèdent. En effet la totalité des principaux indices boursiers affichent des performances négatives, avec un net repli pour la majorité.
Les indices américains ne se portent pas aussi bien que le mois dernier, malgré l’obtention de la 1ère place du classement, le Nasdaq Composite chute de -1,5%, vient ensuite le S&P 500 avec une performance de -3,8% contre +5,6% en janvier. Finalement, le Dow Jones fini avec une variation de -4,4%.
La zone géographique asiatique a subi de plein fouet la baisse généralisée avec un positionnement de ses principaux indices dans les pires performances. Le Shanghai Shenzhen affiche un recul de -5,2%. Le Hong Kong Hang Seng abandonne sa première place pour se positionner avant dernier (-5,5%). Le Nikkei 225 reste quant à lui en fin de tableau avec une chute de -6%.
Les principaux indices européens enregistrent des variations en synergie avec les autres pôles géographique, mais s’en tirent cependant légèrement mieux. Le CAC 40 et PSI 20 sont exæquo à la 2ème place avec -2,5% contre respectivement +3,2% et +5,1% en janvier. Les trois plus mauvaises performances européennes sont attribuées au SMI (-4,1%), le DAX 30 (-4,4%) et à l’IBEX 35 (-5,4%).